Corinne Lalo, journaliste, vient de publier un livre choc sur « Le grand désordre hormonal », sous titré « Ce qui nous empoisonne à notre insu »
On y apprend sur l’intimité du fonctionnement de la sexualité, la fragilité du moment de la conception et surtout ce que l’on nous cache soigneusement : tous les produits qui nous entourent, et qui représentent la vie économique mondiale, donc des milliers de milliards par an.
Extraits :
Depuis les années 1950, nous constatons un empoisonnement chimique général qui a perturbé nos hormones (pesticides, plastifiants, solvants, détergents, médicaments… (p. 14)
Une femme enceinte qui prend du Paracétamol peut déclencher des effets féminisants sur son fœtus; idem pour les lingettes nettoyantes pour les fesses de bébé. (15)
Les revêtements internes des canettes de soda, des boites de conserve, contiennent un revêtement féminisant les mousses à raser contiennent des phtalates toxiques pour les spermatozoïdes et la testostérone. (15)
Certains médicaments anticholestérol ont le même effet que les hormones femelles et font pousser les seins des hommes et gonfler leur prostate. Les cancers du sein ou de la prostate sont souvent liés aux perturbateurs endocriniens. (16)
Le fœtus dans le ventre de la maman couve des maladies qui se déclencheront des années plus tard… (32)
Il y a six groupes de perturbateurs endocriniens, avec lesquels nous sommes en contact permanent, et qui peuvent déclencher de multiples dysfonctionnements, qui vont des allergies, aux cancers et à la modification de l’orientation sexuelle (ce qui explique l’explosion du lobby LGBT, victime de ces perturbateurs endocriniens.
Les pesticides
Les plastifiants (bisphénols, plastiques durs et phtalates, plastiques mous.
Les perfluorés (antitaches, antiadhésifs, imperméabilisants)
Les produits pharmaceutiques (médicaments, additifs alimentaires)
Les Parabènes (conservateurs des cosmétiques et médicaments)
Polybromés ( Retardateurs de flammes bromés)
Tous ces perturbateurs hormonaux que nous avalons tous les jours ou avec lesquels notre peau est en contact sont issus de la pétrochimie. (33)
Ces perturbateurs chimiques vont dérégler tous les organes qui dépendent des hormones et vont désorganiser toutes les fonctions physiologiques du corps. (34)
Les conséquences sont désastreuses dans de multiples domaines : perte de la virilité des hommes, baisse de la fécondité des femmes (de + en + de couples ne peuvent avoir d’enfants), baisse de la capacité intellectuelle des enfants, maladies allergiques et thyroïdiennes. (35 )
Le corps est une usine chimique très complexe et très fragile. Il suffit d’une différence de 2/10.000ème de gramme d’une hormone pour déclencher une maladie. Cinq millionièmes de grammes de surdose d’une enzyme peuvent provoquer la mort des cellules hépatiques.
(37)
Dès les années 1960 des chercheurs constatent (en laboratoire) des atrophies des glandes génitales et une baisse du nombre de spermatozoïdes.
(59)
Des moustiques en contact avec le DDT ont donné naissance à d’étranges créatures, moitié mâles, moitié femelles. (60 )
Les toxiques issus des pesticides provoquent une explosion des cancers : 4% de morts en 1900…15% en 1958…30% en 2021…700% d’augmentation en un siècle. (62)
Chez les escargots de mer, les chercheurs découvrent dans les années 1970 un pénis chez les femelles en plus de leur propre sexe féminin. L’origine de cette transformation est un pesticide contenu dans les peintures antisalissures des bateaux. (87)
Les molécules de pilules contraceptives, que les femmes évacuent tous les jours dans les toilettes, se retrouvent dans les bouteilles d’eau du robinet car les systèmes de filtration n’arrivent pas à éliminer ces molécules et féminisent les mâles… (104)
Il suffit d’une faible quantité de perturbateurs hormonaux pendant la fécondation pour compromettre de façon irréversible les caractères liés au sexe. De nombreux composés chimiques ont des effets féminisants. (118)
Ces perturbateurs endocriniens modifient le patrimoine génétique du parent, modifications génétiques transmises aux générations suivantes ! (128)
Un herbicide (atrazine) féminise les grenouilles mâles, qui ont dix fois moins de testostérone. (144); les comportements homosexuels se multiplient mettant l’espèce en danger. (146)
L’atrazine a été interdit en France en 2003, mais on en retrouve toujours dans les napes phréatiques. (147) et la France continue de fabriquer et d’exporter de l’atrazine vers les pays en voie de
développement.
Or l’atrazine est une cause potentielle du cancer du sein et du cancer de la prostate. (149)
Cette molécule a été retrouvée dans 40% des urines des femmes enceinte en Bretagne (en 2006 ), une molécule qui augmente le risque de mettre au monde un enfant ayant un plus petit cerveau. (150 )
Des toxiques hormonaux ont transformé des Ibis blancs en homosexuels. (153 )
C’est la première fois dans la littérature scientifique qu’est décrite la formation de couples homosexuels comme conséquence d’une contamination chimique. (157)
Les Goélands femelles de Californie forment des couples homosexuels lorsqu’elles sont contaminées au DDT. (159)
Avec le Distilbène, le risque de cancer du sein est multiplié par trois. (171)
Depuis 40 ans les médecins constatent une multiplication des malformations génitales : chez les garçons des pénis réduits, une mauvaise position du méat (ouverture) urinaire sur la verge, absence d’un testicule. On trouve à la troisième génération des malformations congénitales chez les filles comme chez les garçons. (172-173)
En 2020, à Montpellier une équipe médicale a découvert un cancer génital chez une fillette de huit ans. C’est sa grand-mère qui avait pris du Distilbène. Et le frère de la petite fille a développé un micropénis. ( 174)
En 2021 le distilbène est toujours en vente en France. Il est prescrit contre le cancer de la prostate avec une simple mise en garde sur la notice. (176)
Le poulet aux hormones entraine la croissance des seins chez les mâles comme chez les femelles. (176)
Le traité de libre échange CETA entre l’Europe et le Canada permet, sans contrôle, l’importation de viande de bœuf canadienne traitée aux hormones. (177)
La ratification du traité du CETA a été votée par l’assemblée nationale (sortante) à la demande du Pt Macron.
Le Distilbène a provoqué de graves effets secondaires dans la descendance de dix millions de femmes. (181)
La plupart des perturbateurs hormonaux ont le benzène (issu du pétrole) comme parent commun. Le benzène est très toxique pour la peau, le cerveau, les organes, l’ADN,
les chromosomes, les hormones. (186)
On le retrouve dans les plastiques, les solvants, les plastifiants, les détergents, les parfums chimiques, les colorants, les additifs alimentaires, les conservateurs, les médicaments, les pesticides, les cosmétiques, les explosifs, l’essence, les additifs antidétonant etc.
Les nonylphénols imitent les hormones femelles sexuelles (estrogènes); ils entrainent donc une féminisation; altèrent les spermatozoïdes et l’ADN. (188)
Dans les années 1950, on découvre une nouvelle vertu au bisphénol A : il durcit les plastiques sans altérer la transparence mais n’en perd pas ses effets hormonaux féminisants…
Pendant quarante ans, des mamans ont donné des biberons plusieurs fois par jour à leurs bébés, à un âge ou l’action hormonale extérieure a des conséquences pour toute la vie. Circonstance aggravante : ces mamans, en toute ignorance, ont fait chauffer les biberons (au bisphénol A) au four à microonde augmentant la pollution du lait par le bisphénol, bu par leur bébé. ( 192)
Le bisphénol A est le cousin du Distilbène qui a des conséquences catastrophiques sur la santé: cerveau, système cardiaque, thyroïde, système immunitaire, intestin, prostate, seins, et surtout, système de reproduction mâle ou femelle. (194)
Un déséquilibre dans la production d’œstrogènes pourra entrainer une masculinisation des caractères sexuels féminins. Les polluants chimiques pourront diminuer les caractères sexuels de chaque sexe, en féminisant les hommes et en masculinisant les femmes (explication scientifique de l’explosion des LGBT ). (211)
Les scientifiques observent une démasculinisation des hommes depuis…1945 ! Le syndrome de « dysgénésie testiculaire » se constate par quatre symptômes :
– baisse de la qualité du sperme et de la testostérone
– malformation des testicules
– malformation du pénis
– cancer du testicule (215 )
Entre 1940 et 1990 le nombre de spermatozoïdes a été divisé par deux. Et de 1973 à 1992, cette baisse atteint 40% ! Et une nouvelle baisse de 32% a été mesurée de 1989 à 2005. Le mâle français a perdu 70% de ses spermatozoïdes depuis 1945. Idem dans les autres pays d’Europe. (217 – 218 – 219)
En France, les deux régions les plus touchées par la baisse des spermatozoïdes sont l’Aquitaine et le Midi Pyrénées, deux régions viticoles qui utilisent massivement les pesticides. (224)
On a la preuve scientifique que le Paracétamol, énormément consommé, provoque chez la future maman enceinte de graves perturbations chez le fœtus mâle, comme la non descente des testicules. (241 )
Les cas de micro-pénis chez les nouveaux nés sont de plus en plus nombreux. On constate une féminisation des enfants mâles. (253 – 257)
En France, le cancer du testicule a triplé en 40 ans. ( 262 )
Le cancer de la prostate a triplé en trente ans. Avec 40 000 nouveaux cas par an, c’est le 1er cancer, chez l’Homme. (269 )
En France, l’abaissement de l’âge des premières règles ne cesse de continuer : 15 ans en 1850… 13 ans en 1950…12 ans et demi en 2021. Or, une puberté précoce favorise le cancer du sein, de l’ovaire et l’hypertension. Et il y a même des cas de bébés de 6 mois qui ont des règles. Des fillettes portoricaines ont eu leurs premières règles à un an ! Leurs mères avaient pris du Distilbène ou du Zeranol. ( 300 – 306 )
La pilule contraceptive, prise par quatre femmes sur dix, est classée cancérigène. (317)
L’hyperandrogénie (présence d’hormones mâles en excès chez la femme) est souvent constatée. Elle pourrait avoir son origine lorsque la maman est enceinte et qu’elle a été en contact avec des perturbateurs endocriniens comme le létrozole qui masculinise les femelles. (327- 331)
Une nouvelle maladie, apparue vers 2010, touche de plus en plus de femmes : l’endométriose , règles très douloureuses. Un dysfonctionnement du corps de la femme que des chercheurs relient à l’augmentation de notre pollution quotidienne par des perturbateurs hormonaux. (341-349)
De 1990 à 2020, le nombre de cancers du sein a triplé ! L’estrogène est un facteur d’augmentation des cancers. (357-359)
Les femmes qui ont été exposées au DDT avant l’âge de 14 ans voient leur risque de développer un cancer du sein, multiplié par cinq.
Les parabènes sont aussi à l’origine de ces cancers… Or on les trouve dans les produits d’hygiène (shampoings, crèmes hydratantes, mousses à raser, gels, nettoyants, etc. et dans…400 spécialités pharmaceutiques. (361-362)
La pilule contraceptive, prise par quatre femmes sur dix provoque des cancers du sein, du col de l’utérus, et du foie. (372 )
60% des doses d’hormones de la pilule sont évacuées dans les toilettes mais ne sont pas totalement éliminées de l’eau du robine, ce qui diminue la virilité des hommes. (378)
Les polluants chimiques qui détériorent la fertilité ont très fortement augmenté en 50 ans. (394)
100% de la populations française est encore contaminée avec le DDT et ses dérivés, plus de 50 ans après son interdiction. (401)
Les enfants traités aux shampoings anti-poux, peuvent déclencher des leucémies ou des lymphomes. (402)
Quand les mamans présentent un taux de phtalates élevé, le bébé pèse moins lourd, et surtout, le risque de féminisation d’un garçon est élevé (on retrouve l’origine de la multiplication des LGBT – 409).
On retrouve deux cents ( !!) polluants chimiques dans le cordon ombilical des femmes qui viennent d’accoucher. Et même 287 polluants, appartenant à neuf familles chimiques dont 217 sont toxiques pour le cerveau et le système nerveux du bébé, et 208 peuvent déclencher un cancer. (413 – 415)
Cette imprégnation chimique augmente le nombre d’enfants intersexes, car la différenciation sexuelle est compromise. Cela peut entrainer une inversion de sexe à la naissance. (419 – 427)
Le nombre d’hommes qui se sentent femmes est trois fois plus élevé que l’inverse. (430)
Les enfants dont les mères ont pris du phénorbital ont eu un taux de transsexualisme multiplié par 200. (432)
Les mères des filles homosexuelles sont plus nombreuses à avoir pris des médicaments avec des perturbateurs endocriniens.
Les mères de garçons homosexuels sont trois fois plus nombreuses à avoir pris des coupe-faim amphétaminiques, et deux fois plus nombreuses à avoir pris du Distilbène, des anti allergiques ou des corticoïdes. Ces polluants toxiques modifient la sécrétion des hormones sexuelles, comme la testostérone. (433- 435)
L’autisme a été multiplié par cent aux USA en 50 ans. Ce phénomène touche le monde entier. On sait maintenant qu’il s’agit d’une maladie du développement cérébral qui a des sources biologiques et non psychologiques. On retrouve la responsabilité de perturbateurs hormonaux dans certains médicaments. (439-445)
Huit cents mille bébés sont vaccinés chaque année en France, avec des vaccins contenant de l’aluminiu; les doses cumulées atteignent 3,8 mg d’aluminum, une dose énorme au moment du développement du cerveau du bébé. Cela peut provoquer le basculement vers l’autisme, plusieurs années après le vaccin. (452 – 456)
Des enfants ayant reçu un traitement antibiotique avant un an étaient moins performants, intellectuellement à 11 ans, que les autres.
Les boissons « light » font grossir et provoquent du diabète. (498)
75% des insectes volants ont disparu en 27 ans 40% des espèces d’insectes sont en déclin, tout cela dû à une nouvelle génération de pesticides : les néonicotinoïdes, apparus en 1993. Sa molécule est 7300 fois plus toxique que le DDT.
Enfin, Corinne Lalo, ma consœur (ex TF1) termine cette passionnante enquête avec cette révélation sur les « verts de pacotille », quand ils ne sont pas corrompus par la grande industrie : des organisations de « défense de l’environnement », comme l’Union internationale pour la conservation de la nature », ont accepté des partenariats financiers avec les principaux fabricants de pesticides et préfèrent parler de changement climatique comme facteur de risque, plutôt que de pesticides tueurs d’abeilles. (541)
Enfin souligne Corinne Lalo, concernant des épidémiologistes et des toxicologues, l’essentiel de la carrière se fait dans les bureaux. Ces « experts » européens, sont semble t’il très sensibles aux lobbies industriels niant souvent les connaissances scientifiques accumulées depuis 60 ans, avec pour objectif de minimiser les conséquences de ces considérables pollutions multiples de l’humain et de son environnement afin de permettre à l’industrie de continuer d’engranger des bénéfices par milliards, au détriment de la santé publique.
Corinne Lalo, « Le grand désordre hormonal » (Édition du Cherche midi)
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